Ralentir pour mieux surfer les vagues de la vie.
Dans un monde qui vie à toute vitesse, je choisis d’être en mode lenteur. La dolce vita, ce n’est pas l’inaction : c’est l’art intentionnel de laisser de l’espace — à la respiration, aux sensations, aux idées. Ici, on apprend à ne rien faire… pour tout accueillir.
Pourquoi ralentir?
- Nervosité en veilleuse : quand on décélère, le corps sort du mode “urgence” et revient à l’équilibre.
- Présence accrue : on goûte vraiment ce qu’on vit (le café, la lumière, la peau salée après l’océan).
- Créativité qui remonte : les bonnes idées aiment les silences.
- Vigilance douce (sophrologie) : observer sans juger — juste être, ici et maintenant.
La dolce far niente, version Olas
Ne rien faire n’est pas fuir ses responsabilités. C’est offrir une pause consciente entre deux élans : une respiration au milieu de la journée, une chaise au soleil, un regard vers le ciel. C’est simple, santé, soutenant.
Mini-rituels (3 à 7 minutes)
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La chaise au soleil
Assieds-toi, épaules lourdes, visage au chaud. Inspire par le nez 4 secondes, expire 6 secondes. 6 cycles. Regarde le jeu de la lumière, sans commentaire. -
Le sablier
Mets un minuteur de 5 minutes. Aucune tâche. Observe trois éléments : ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu sens sur la peau. Reviens à la respiration. -
Infusion lente
Prépare une tisane. Pendant que ça infuse, mains autour de la tasse, ressens la chaleur. Premier gorgée = yeux fermés. Rien d’autre. -
Sieste en vagues
Allongée, mains sur le ventre. Inspire (vague qui monte), expire (vague qui redescend). Laisse le corps s’alourdir. 7 vagues suffisent. -
Marche sans but
10 minutes, pas de destination. À chaque coin de rue, choisis “à gauche, à droite, tout droit” — comme un jeu.
Olas (mantra)
Je ralentis. Je respire. Je laisse venir.
Répète-le trois fois, mains sur le cœur. Laisse vibrer.